Ce n’est pas la grande sérénité dans les rangs du Mrc (Mouvement pour la renaissance du Cameroun) à Baham (département des Hauts-Plateaux). Les disputes se multiplient entre les militants du coin. Dans son édition du jeudi 7 janvier 2016, le quotidien Le Jour rapporte que la représentation du Mrc est secouée par des querelles de personnes. L’on parle de sanctions et de démission.
Plusieurs sanctions ont été prises ces dernières semaines contre des militants de la section des Hauts-Plateaux. Le dernier en date est Jean-Pierre Djoko Domguia. Le 22 décembre 2015, il a été «suspendu de toute activité liée au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun jusqu’à nouvel ordre», lit-on dans une note. C’est l’une des conséquences des problèmes survenus au cours du renouvellement du directoire du Mrc à Baham.
Lors de ces opérations, écrit le correspondant local de Le Jour, citant l’ancien communal du Mrc, François Tamo, «le camarade Jacques Kamdem a déposé une liste et est venu avec des mercenaires. Nous avons décrié cette façon de procéder. Mais sa victoire a été maintenue. Ayant lui-même constaté son incapacité à diriger le parti à Baham, Jacques Kamdem a démissionné en demandant à être remplacé par Joseph Kenmogne.
Comme nous n’acceptions pas cela, souhaitant que soit organisée une élection, pour mettre sur pied un nouveau bureau, le régional est intervenu en arbitre». Le jour croit savoir qu’une commission de médiation va par la suite prendre le dossier en main et proposer des solutions. Malheureusement, «les résolutions du comité de médiation ne seront pas appliquées à la lettre». D’où l’aggravation de la crise.