Dans un communiqué signé de son premier vice président Joshua Osih, le Social Democratic Front a condamné le caractère lâche, barbare et rétrograde des arrestations du porte parole de Dynamique citoyenne, de plusieurs syndicalistes et des membres de la société civile le 15 septembre 2015 à Yaoundé.
Le premier vice président du parti dirigé par Ni John Fru Ndi, Joshua Osih n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en exprimant la position du Sdf sur les arrestations du syndicaliste Jean Marc Bikoko porte parole de Dynamique citoyenne ainsi que de plusieurs autres personnes membres de la société civile, le 15 septembre 2015 à Yaoundé, lors d’un atelier sur l’alternance démocratique au Cameroun.
Dans un communiqué relayé par le journal La Nouvelle Expression édition du vendredi 18 septembre 2015, le premier parti de l’opposition « dénonce cet abus grave d’autorité et condamne avec la dernière énergie le caractère lâche, barbare et rétrograde de ces arrestations arbitraires qui ternissent l’image déjà considérablement écornée de notre pays qui prétend pourtant être un Etat de droit ».
Rappelant ce qui s’est passé le 15 septembre 2015 au Palais des sports, le Sdf constate qu’ « une escouade de flics armés visiblement en mission commando et commandée a fait irruption dans la salle de conférence et a kidnappé manu militari les organisateurs d’un atelier sur un thème politique qui n’est plus un secret pour personne au Cameroun, à savoir la nécessité d’une alternance au pouvoir à Yaoundé ».
Parmi les personnes arrêtées par les forces de l’ordre, se trouvent le syndicaliste Jean Marc Bikoko porte parole de la Dynamique citoyenne, le journaliste Jean Baptiste Sipa d’Article 55 et plusieurs syndicalistes. Aux dernières nouvelles, ces personnes ont été placées en garde à vue administrative sur ordre du gouverneur de la région du centre.
Un acte que ne digère pas le Social democratic front qui « exige la libération immédiate et sans condition de tous les dirigeants de Dynamique Citoyenne dont le seul tort manifeste est d’avoir voulu aborder, en ce 15 septembre baptisée Journée mondiale de la démocratie, les vraies questions qui interpellent la conscience nationale républicaine notamment celles portant sur les contours et les mécanismes de l’alternance au sommet de l’Etat du Cameroun, de notre Etat ».