Réélu le 25 février 2017 à la tête de l’UNDP, Maigari Bello Bouba s’est prononcé sur la crise anglophone et la lutte contre Boko Haram.
Ses propos ont été publiés dans L’Œil du Sahel paru ce 27 février 2017.
«Ce congrès a été l’occasion pour nous de revenir sur des éléments structurants de notre pays. En effet, le Cameroun fait face à de nombreux problèmes et le premier d’entre eux est l’insécurité perpétrée par Boko Haram dans le septentrion. Et je veux profiter de cette occasion pour saluer la réponse notable du gouvernement à travers le déploiement de nos forces armées et la mise en place des comités de vigilance. Et je crois que cette secte terroriste n’est plus loin de son déclin.
Le second problème que je veux évoquer ici est bel et bien celui de la crise anglophone qui touche 2 régions de notre pays, Nord-Ouest et Sud-Ouest. Permettez-moi de reconnaître l’effort fantastique du gouvernement qui en créant le comité ad hoc et en s’appuyant sur le dialogue a pu produire de résultats probants. Et aujourd’hui, on ne peut pas nier l’existence d’une certaine accalmie dans les villes de ces régions, Bamenda et Buea notamment.
À l’UNDP, nous encourageons cela puisque notre rôle et aussi de maintenir l’unité et la cohésion nationale. Nous prônons pour cette cause, beaucoup de valeurs, dont la décentralisation qui, de mon point de vue, permet à chacune de nos 10 régions de s’exprimer. Cela aidera beaucoup. Pour ce qui est du reste, nous allons continuer à huis clos. Concrètement, nous allons échanger sur les méthodes à adopter pour un bon rendement lors des élections présidentielles de 2018. C’est maintenant qu’il faut se préparer et nous en sommes conscients».