• Le bâtonnier des avocats a régi suite à la mésaventure du premier ministre à Bamenda
• L’homme plaide pour une solution négociée
• Les chantres d’une solution négociée se multiplient
La situation s’enlise davantage dans le NOSO. Chaque jour les belligérants endurcissent leur position et les espoirs d’une issue à cette crise sécuritaire et humanitaire volent en éclat. La tournée actuelle du premier ministre Joseph Dion Ngute dans cette zone et les derniers développements prouvent à suffisance que la situation est grave. Et il va falloir prendre les taureaux par les cornes. Des personnes de bonne volonté tente toujours de lancer des appels au dialogue pour une issue négociée et concertée à cette guerre asymétrique à laquelle se livre les sécessionnistes et les forces loyales envoyées par Yaoundé. C’est la position du célèbre avocat Me Akere Muna
Après la mésaventure du Premier ministre, qui a frôlé le pire, à Bamenda le bâtonnier Me Akere Muna invite les autorités camerounaises à privilégier la voie du dialogue dans la résolution de la crise anglophone : «Désormais c’est le choix entre la paix et la destruction mutuelle. Les chauvins et prédicateurs de guerre et partisans de « l’œil pour œil et dent pour dent » se réveilleront bientôt dans un pays détruit plein d’édentés et d’aveugles. Dialoguons maintenant! », a-t-il écrit sur sa page Facebook ce mercredi.
Il n’est pas le seul à porter cette voix. Ils sont nombreux à prêcher pour le dialogue. Mais la véritable question qui se pose est de savoir si la voix de ces derniers sera écoutée par le pouvoir central de Yaoundé qui se dit prêt à mâter les séparatistes qui multiplient également les provocations. Rappelons qu’ils avaient annoncé un lockdown (ville morte) de trois jours et ont prévu réserver un accueil mouvementé au PM Joseph Dion Ngute. Ils ont mis leur menace à exécution puisqu’à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest ils ont tiré des coups de feu faisant fuir ainsi l’officiel. Ce dernier, malgré tout poursuit son périple dans la zone anglophone selon nos informations.