Akéré Muna était face à la presse ce mardi avril dans la dynamique de sa campagne pour la prochaine présidentielle qui aura probablement lieu en octobre.
Ce mardi 03 avril 2018, s'est tenu à Yaoundé, un déjeuner de presse entre l'équipe élargie d'Akéré Muna et les médias.
Cette rencontre a offert l'occasion de présenter, auprès de 24 journalistes de la presse, de la radio et de la télé, les différentes composantes de l'architecture politique qui oeuvre pour l'avènement de la Nouvelle République.
Une véritable machine politique composée du Mouvement NOW!, de de la Plateforme pour la Nouvelle République (PNR) et du Bureau du Candidat (OTC). Le Bureau du Candidat assure la cohésion et la coordination des activités de NOW! et de la PNR en conformité avec la stratégie et la vison du candidat.
Les organisateurs ont saisi l'occasion de la rencontre pour rappeler les différentes étapes qui aboutiront à la livraison du programme politique du candidat. Il s'agit d'un processus participatif qui combine consultation populaire auprès des groupes NOW, ateliers avec les partenaires de la plateforme et travaux de recherche menés par les experts de renom rassemblés au sein d'un comité d'évaluation pays inspiré par le modèle du MAEP (Mécanisme Africain d'Evaluation par les Pairs).
À la surprise générale des participant(e)s, le Bâtonnier Akéré Muna s'est invité au rendez-vous. Une surprise bien accueillie par les journalistes qui n'ont pas manqué l'occasion pour l'interroger sur ses ambitions, ses relations avec le régime de Yaoundé, le parti qui doit l'investir, sa lecture de la crise anglophone et l'intérêt généré dans les médias par la requête déposée par les conseils de sa soeur cadette Ama Tutu Muna et portant sur la succession de leurs père le feu Solomon Tandeng Muna.
À toutes ces questions, Akéré Muna a répondu sans ambages, soulignant au passage sa disponibilité pour apporter plus de détails aux différents points d'incompréhension soulevés par la presse.
Il aura profité de l'occasion pour faire quelques grandes annonces:
La déclaration de son patrimoine et de son bilan de santé dès le dépôt de sa candidature.
La transparence totale au sujet du conflit d'hérédité qui agite la famille, bien qu'il regrette la démarche de l'avocat de la plaignante qui n'a pas recoupé toutes les informations avant le dépôt de la plainte.
Sa démission de Transparency International comme membre individuel afin d’éviter tout conflit d'intérêt.