Philomène Bisso Ndillé présidente de section de l’OFRDPC affirme être lésée au sein de son parti.
Dans son édition du 22 mars 2018 le quotidien Le Jour parle de la dénommée Philomène Bisso Ndillé militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Présentée par notre confrère comme l’une des doyennes du parti au pouvoir, Philomène Bisso se dit frustrée par l’attitude des dirigeants du parti à son endroit.
Par exemple souligne-t-elle, en 32 années de militantisme, ses services n’ont jamais été récompensés, même si elle porte la casquette de présidente de section de l’OFRDPC Mvila-Centre 1. «Même conseillère municipale, je n’ai jamais été», déclare-t-elle dans les colonnes du quotidien.
La frustration de Philomène Bisso Ndillé est encore grande en ce moment où son parti politique en lice pour les Sénatoriales 2018 est en pleine campagne électorale. Justement en parlant de ces Sénatoriales, elle fait savoir dans les colonnes de notre confrère qu’au moment de l’investiture des candidats, consigne a été donnée pour qu’elle ne soit pas admise dans une liste.
«Les gens auraient reçu des consignes qu’on ne devait pas m’admettre sur une liste. De quoi-a-t-on peur», s’interroge la Doyenne du RDPC dans la Mvila. Pour expliquer cet état de choses, Philomène Bisso Ndillè indique avoir des prises de parole qui ne plaisent pas toujours à certains cadres du parti du Renouveau.
«A titre d’illustration elle a régulièrement dénoncé la chicheté de certaines élites de la Région du Sud, par ailleurs hauts cadres du RDPC à l’endroit des militants démunis», écrit le Jour. Elle déclare qu’en guise de réponse, les élites indexées lui font savoir qu’on ne fait pas la politique sans argent. Elle se voit donc obligée de mettre elle-même la main dans la poche pour donner aux pauvres militants.