REVELATION: voici pourquoi Paul Biya va gagner la Présidentielle de 2025

À moins d’un an de la présidentielle d’octobre 2025, l’opposition camerounaise est tiraillée entre deux priorités : désigner un candidat unique ou se concentrer sur la transparence du scrutin. C’est ce que révèle un récent article de Jeune Afrique, qui met en lumière les stratégies divergentes des principaux leaders de l’opposition.

D’un côté, Maurice Kamto, président du MRC, a lancé l’Alliance politique pour le changement (APC) en décembre 2023, espérant fédérer les forces de l’opposition autour de sa candidature. De l’autre, Cabral Libii (PCRN) et Olivier Bilé (UFP) ont créé l’Alliance pour une transition politique (ATP), prônant une transition démocratique et des primaires ouvertes pour désigner un candidat unique.

Cependant, comme le souligne Jeune Afrique, ces initiatives ont été fragilisées par des défections et des ambitions individuelles. Akéré Muna, Joshua Osih et d’autres leaders ont préféré explorer des voies alternatives, laissant l’opposition plus fragmentée que jamais.

Face à cette situation, Cabral Libii insiste sur la nécessité de primaires ouvertes et transparentes, avec une participation citoyenne et une surveillance internationale. Pour lui, il est crucial de garantir la crédibilité du processus électoral avant de penser à une coalition.

En parallèle, des initiatives comme la Plateforme des partis politiques pour la surveillance du vote, lancée en janvier 2025, montrent que certains acteurs préfèrent se concentrer sur la transparence du scrutin plutôt que sur la désignation d’un candidat unique.

Alors que Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, reste favori, l’opposition camerounaise devra rapidement trancher : priorité à l’unité ou à la surveillance électorale ? La réponse pourrait bien déterminer l’issue du scrutin.