URGENT : Maurice Kamto 'écrit' à Paul Biya et met en alerte les camerounais

Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a lancé un avertissement sévère au pouvoir en place à Yaoundé lors d'une conférence de presse tenue vendredi dernier à Yaoundé.

Actuellement, le MRC ne peut pas présenter de candidat à l'élection présidentielle en raison du manque d'élus, mais son leader peut être soutenu par un autre parti. Lors de la conférence de presse, le secrétaire national à la communication a résumé les propos de Maurice Kamto en citant un proverbe Beti : "Un enfant qui prend toujours la peine d’avertir n’a jamais tort".

Maurice Kamto a dressé un tableau de la situation actuelle du Cameroun, mettant en avant les risques liés à la mauvaise gouvernance, notamment la corruption, le pillage des ressources de l'État, le tribalisme et le blocage des mécanismes d'alternance au pouvoir. Il a également souligné que la crise anglophone était une conséquence directe de cette mauvaise gouvernance.

Profondément attaché à son pays, Maurice Kamto a décidé de ne pas rester les bras croisés devant cette situation préoccupante, malgré les sacrifices et les risques encourus. Il a mis en garde contre deux coups d'État en préparation au Cameroun, l'un électoral et l'autre militaire, au cas où le premier échouerait.

« Il ne faut pas être un génie pour constater que le Cameroun est actuellement entre les mains des putschistes déguisés qui se camouflent derrière l’image de Paul BIYA qui n’exerce plus aucun pouvoir et attendent le moment opportun pour confirmer leur coup d’état. L’objet de la conférence de presse de Maurice était de dire à ces gens que « l’oiseau a vu comment ils ont ramassé le caillou ». Il voulait leurs faire comprendre que les camerounais n’accepteront plus la moindre forfaiture en leurs rappelant qu’ils seront seuls responsables de ce qui adviendra s’ils s’obstinaient à essayer de maintenir le Cameroun en otage. Ni les tripatouillages d’ELECAM, ni sa collusion avec l’administration et encore moins un coup d’état quel qu’en soit la forme ne pourront sauver le régime RDPC en 2025 ou avant » lit-on dans le communiqué d'après conférence.