Célestin Djamen, candidat à l’élection de président régional du SDF
Célestin Djamen, candidat à la présidence de la circonscription électorale régionale du SDF dans le Littoral est accusé par ses camarades de mendicité.
Et pour cause, il est reproché à ce militant activiste d’avoir utilisé le logo et le papier entête du principal parti de l’opposition pour adresser des correspondances à caractère personnel à des personnalités du RDPC et d’autres forces politiques d’opposition, rapporte Le Messager du mercredi 12 octobre 2016.
Pour l’un des responsables de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), «ce n’est pas la première fois que je suis sollicité par les amis, notamment Djamen. Je n’aimerais pas que mon nom apparaisse dans cette affaire qui ne concerne pas mon parti», explique-t-il sous le couvert de l’anonymat.
Célestin Djamen, quant à lui, pointe du doigt le Député Jean Michel Nintcheu d’avoir inventé cette histoire dans le but de le déstabiliser dans sa campagne électorale. «C’est une tradition au sein du SDF. Lors des anniversaires et autres évènements du parti, des opérateurs économiques sont généralement sollicités afin qu’ils apportent leurs appuis financiers. Il s’agit d’une polémique inutile entretenue par mon adversaire, qui est déjà disqualifié. Évidemment j’ai envoyé des correspondances à mes amis. Je préfère demander que d’aller voler ou détourner», explique Célestin Djamen.
Toutefois, ce militant du SDF affirme rester opposé au système du RDPC et précise par la suite que les statuts du SDF ne sont pas contre la levée des fonds. Cette affaire remet au goût du jour la problématique des financements des partis politiques. Lesdits financements qui jusqu’ici demeurent insuffisants pour subvenir aux besoins de tous les partis politiques.
