Une rencontre à huis clos s’est tenue hier au quartier général du candidat en vue de revoir le mode opératoire du benjamin de candidat à la présidentielle qui a choisi de mettre un terme au régime depuis 1982. L'information claire et nette. Rien n’a filtré de cette rencontre, mais d’aucuns imaginaient bien que la question des financements et la posture du candidat face aux attaques venant de tout bord étaient les sujets évoqués à cette rencontre tenue au secret dans un immeuble sis au quartier Nkoldongo dans le 4ème arrondissement de Yaoundé.
LIRE AUSSI: La présidentielle va se jouer entre Kamto et moi - Cabral Libii
Après avoir électrisé la ville de Douala et Edéa, le candidat surpris par cette mobilisation aurait décidé de repenser sa démarche en ce sens que les aléas du terrain imposent que l’on repositionne les troupes sur le terrain.
Dans la salle qui servait de cadre aux travaux ; la mine était serrée, aucun individu non identifié n’avait droit aux travaux, il fallait démontrer son appartenance au mouvement pour avoir une place digne de ce nom. Le site de la diasora camerounaise de Belgique. L’on se souvient tout de même que ce candidat a bravé l’interdiction de l’autorité administrative dans la ville de Douala en tenant son meeting au stade Cicam, une marée humaine a répondu présent à cette invitation pour mieux découvrir le projet du candidat Univers très déterminé à mettre hors du palais de l’Unité l’occupant actuel.
Cabral Libii Li Li Ngue est un juriste qui a du jour au lendemain décidé de tordre le cou à la gouvernance actuelle en montant une initiative « Onze millions d’inscrits sur les listes électorales » qui deviendra finalement « Onze millions de citoyens » au travers de mutations à n’en plus finir. Le projet a mûri et désormais parce que ne pouvant reculer, il a décidé de se jeter dans l’arène politique pour tenter de proposer une alternative.
LIRE AUSSI: Etoudi 2018: Paul Biya va se rendre dans le fief de Boko Haram
Cabral croit qu’un autre Cameroun est possible par le fait d’un engagement citoyen et une envie de démontrer que le facteur jeune n’est pas un handicap, mais plutôt un adjuvant pour opérer un saut qualitatif parce que le peuple rêve d’un avenir meilleur. Dans la foulée, l’on a vu arriver l’épouse du candidat qui abat un boulot sur le terrain dans la région du sud et une escouade de la police venue sécuriser le coin afin de mettre à l’abri le candidat face à ce qui pourrait advenir.