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Voici comment Jacques Fame Ndongo est arrivé aux affaires grâce à un match de football

Jacques Fame Ndongo a décollé grâce à une nomination du premier président du pays, Ahmadou Ahidjo

Mer., 9 Févr. 2022 Source: www.camerounweb.com

• Il est inamovible porte-voix de Paul Biya

• Il est venu aux affaires grâce à un match de football

• Depuis lors, son destin a été propulsé



Le destin de Jacques Fame Ndongo, inamovible porte-voix de Paul Biya a eu un destin propulsé grâce à un match de football.

En effet, la carrière de ce pilier du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, créé en 1985 et toujours au pouvoir) a décollé grâce à une nomination du premier président du pays, Ahmadou Ahidjo.

Jeune Afrique revient sur les faits qui ont propulsé ce ministre de Paul Biya aux affaires de la République.

« C’était en 1981. Après la défaite – mal digérée – du Football Canon 105 de Libreville face à l’Union sportive de Douala sur ses terres, une brouille diplomatique naît entre le Cameroun et le Gabon. Des Camerounais vivant à Libreville sont expulsés en masse et leurs biens saisis. En représailles, le président Ahidjo décide d’interdire toute exportation de vivres vers le pays voisin. Victime collatérale de ce duel, le Gabonais Jean-Paul Nyalendo, qui dirige l’École régionale de journalisme (ESIJY) dont le siège se trouve à Yaoundé, est débarqué. Il est remplacé par un Camerounais formé sur les bancs de l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) au début des années 1970, et qui officie au Cameroon Tribune : Jacques Fame Ndongo », écrit le journal.

« Propulsé à la tête de ce fleuron de l’enseignement supérieur camerounais, Jacques Fame Ndongo se fait une place au sein de l’administration du pays et parmi les hommes qui comptent à Yaoundé. Ce n’est toutefois que quatre années plus tard que sa trajectoire croise officiellement celle de Paul Biya devenu, en 1982, le deuxième président du Cameroun. Cette fois encore, le contexte politique de l’époque joue en faveur du jeune Ndongo », poursuit-il.

Après le coup d’État manqué d’avril 1984, le nouveau chef de l’État est en quête d’hommes de confiance. C’est ainsi que le profil de ce journaliste diplômé de l’Université catholique de Lille, lui a été proposé.

Du 31 juillet 1984 au 30 octobre 1998 il est chargé de mission au cabinet civil de la présidence de la République du Cameroun. Puis il revient dans le gouvernement comme ministre de la Communication du 18 mars 2000 au 8 décembre 2004. Il devient par la suite ministre de l'Enseignement supérieur dès décembre 2004. Il est confirmé à ce poste lors du remaniement ministériel du 2 octobre 2015.

Il est également secrétaire à la communication du comité central du RDPC (le parti politique au pouvoir). En 2011, il est promu membre du bureau politique du RDPC. Ce qui lui permet d'assister le président Paul Biya dans la direction des affaires du parti.

Lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019, il est élevé au rang de ministre d'État, ministre de l'enseignement supérieur.

Source: www.camerounweb.com