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Mairie d’Eseka : les conseillers municipaux du Pcrn se moquent de Cabral Libii

Le maire Sylvain Moïse Tjock parle d’un «?blocage institutionnel?

Mar., 29 Mars 2022 Source: www.camerounweb.com

Le budget 2022 n’est toujours pas voté, malgré les pressions de Cabral Libii 

Le maire Sylvain Moïse Tjock parle d’un « blocage institutionnel »

Cabral Libii avait pourtant organisé une réunion de crise à Eseka

Le mois dernier, Cabral Libii avait pourtant organisé une réunion de crise à Eseka avec tous les conseillers afin de ramener la sérénité. Mais visiblement, rien n’a changé. La preuve, le quorum n’a pas été atteint lors du conseil municipal convoqué par le maire après le passage de Cabral Libii. Un groupe représentatif de conseillers entretiennent donc ce « blocage institutionnel », que décrit Sylvain Moïse Tjock.

Les 25 conseillers municipaux de la commune d’Eseka, tous des militants du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de l’opposant Cabral Libii, n’ont toujours pas voté le budget de l’année 2022. Le maire Sylvain Moïse Tjock parle d’un « blocage institutionnel » dans une correspondance qu’il a envoyé au préfet du département du Nyong-et-Kelle pour demander le douzième mois provisoire du budget de l’année dernière, selon la procédure prévue par le Code général de décentralisation en cas de blocage du budget.

« La majorité des conseillers jurent que la prochaine délibération qu’ils vont signer c’est la destitution du maire », fait savoir un responsable de la mairie sous le couvert de l’anonymat. Ces élus reprochent plusieurs choses au maire. Pendant la réunion de crise avec Cabral Libii, ils s’étaient plaints de n’être pas suffisamment associés à la gestion de la mairie. Et même d’être « méprisés » par le maire. Ils avaient aussi décrié la gestion de Sylvain Moïse Tjock.

Le PCRN continue toutefois d’espérer que les choses reviennent à la normale. Un comité de suivi des collectivités territoriales décentralisées contrôlées par le PCRN est au chevet de la mairie en ce moment pour tenter d’obtenir un retour à la paix. « Mais d’ici la fin du mois d’avril, si rien n’a changé, c’est certain que le parti va lâcher le maire », susurre notre source.

De son côté le maire Sylvain Moïse Tjock continue de crier au complot.

Source: www.camerounweb.com