Quatre gendarmes ont été tués en une semaine en zones anglophones
L’anthropologue Charly Gabriel Mbock était l’invité du club des élites sur la chaine panafricaine Vision 4 ce dimanche.
La semaine dernière, trois gendarmes sont tombés sous les balles des sécessionnistes anglophones dans l’exercice de leurs fonctions respectives. Il s’agit du gendarme-major Djonlay Bienvenu, assassiné sauvagement lundi dernier dans le Bui, par des individus armés qui essayaient d’empêcher la tenue des cours au lycée technique de Jakiri.
De l’élève gendarme Sali David, fauché au petit-matin du mercredi 8 novembre 2017, alors qu’il montait la garde au lycée de Bayele à Bamenda, ainsi que du maréchal-des-logis Hinma René (troisième gendarme exécuté) tué dans un barrage mixte à Bafut dans la Mezam.
La quatrième victime de cette folle semaine est le soldat de 2ème classe Yaya Emmanuel du 22ème bataillon d’infanterie motorisée (Brim), égorgé alors qu’il était en faction sur le pont d’Ekwem, dans le département de la Manyu région du Sud-ouest.
Commis sous fond des revendications sécessionnistes, ces assassinats ont clairement été revendiqués par un membre influent de l’Ambazonian Defence Forces (ADF) en la personne d’Ayaba Cho- quoique formellement condamnés par Juluis Ayauk Tabe qui fait office de président par Intérim du Governing Council.
Interrogé à ce sujet, le professeur Charly Gabriel Mbock, secrétaire à la communication de l’UPC et ancien député à l’assemblée nationale n’a pas mâché ses mots : « Toute sécession est une déclaration de guerre ».
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