Secoué par une sévère crise politique depuis plus d’un an, le Cameroun fait face à l’entrée en jeu de nombreux partenaires bilatéraux. C’est le cas des américains qui resserrent l’étau.
Le dilemme sociopolitique qui se joue dans nos régions anglophones, ont attiré l’attention du monde entier depuis plusieurs mois. Après les britanniques, et les français, c’est au tour du gouvernement Trump de hausser la voix.
En effet, dans une correspondance officielle datée du 1er Novembre 2017, des parlementaires ont saisi le Secrétaire d’Etat Rex Tillerson, patron de la diplomatie et Nikki Halley, la représentante permanente des Etats-Unis aux Nations Unies, afin de les inciter à porter un regard sur la situation qui prévaut dans les villes de Buéa et Bamenda, à la suite des évènements du 1er Octobre dernier, largement relayés par de nombreux médias dans le monde.
Inquiets également au sujet des défis sécuritaires qui concernent le Cameroun avec la secte Boko-Haram et les exactions à l’Est du pays, les sénateurs exhortent le Congrès à faire preuve de diligence, et sollicitent la représentante onusienne de protéger les droits des anglophones pour éviter toute discrimination. Les Etats-Unis pour rappel coopèrent avec le Cameroun dans le cadre de la lutte anti-terroriste dans le grand-Nord à travers un contingent de 300 marins installés depuis 2014.
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