Dans la région du Nord-Ouest, le Premier ministre, Philémon Yang, a déjà rencontré des leaders d’associations, des transporteurs, des commerçants, des enseignants, des responsables d’institutions financières et des représentants de la chambre de commerce.
De même, le chef du gouvernement continue ses consultations avec des autorités politiques et traditionnelles. De l’avis des participants à ces discussions, rencontrés par Cameroon Tribune, les premières leçons qui se dégagent des échanges avec les messagers de la paix sont édifiantes. C’est le cas du président des transporteurs professionnels du Nord-Ouest, Fai Victor, qui estime que «les villes mortes n’aident pas les transporteurs», a-t-il indiqué dans les colonnes du journal en kiosque ce mercredi 18 octobre 2017.
Selon le journal, la concertation en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est censée apporter la paix et la sérénité, puisqu’elle tient compte de la diversité et de l’unité de notre pays. Cameroon Tribune en veut pour preuve le discours du Chef de l’État, Paul Biya, en réponse aux vœux du Corps diplomatique, le 6 janvier dernier.
Le Chef de l’État observait à juste titre: «Je ne cesse d’inviter mes compatriotes à veiller jalousement à ce que jamais cette unité ne s’arrête. Notre diversité fait partie de notre identité». Il ajoutait: «Dans l’esprit de dialogue qui a toujours été le mien, je continuerai avec l’ensemble de mes compatriotes, à tout mettre en œuvre pour renforcer notre vouloir vivre-ensemble».
«Il ne tient qu’à nous, Camerounais, de trouver des solutions à nos préoccupations. N’oublions pas qu’à l’Extrême-Nord du pays, l’armée nationale n’a pas encore fini d’éradiquer la nébuleuse Boko-Haram et qu’à l’Est, elle fait face à quelques incursions des bandes armées (…) il n’appartient pas aux Camerounais de l’éprouver davantage. De ce point de vue, la reprise du dialogue dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest présente des signaux encourageants. Il revient à tous les compatriotes de transformer ce nouvel essai en paix durable», analyse le journal.