Le processus électoral lié à la présidentielle de 2018 au Cameroun s’apprête à connaître son épilogue. Et le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s’est déclaré vainqueur du scrutin. Une aspiration légitime pour tout candidat engagé dans une élection. Pour déclarer sa victoire, Maurice Kamto semble avoir fait table rase des réalités sur le terrain. Il demande l’annulation partielle du scrutin dans 07 régions où il n’a pas gagné et où il dénonce des fraudes devant le Conseil constitutionnel.
Mais des faits sont là qui démontrent que ni Kamto, visiblement mieux préparé, ni un autre candidat de l’opposition ne pouvait gagner cette élection. L’essentiel du Cameroun relève des faits et circonstances qui relativisent les victoires annoncées ou déclarées, la surenchère politique pour faire remarquer que l’opposition est arrivée à l’élection en rangs dispersés.
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Une donnée qui a favorisé le parti au pouvoir tandis que les voix de l’opposition s’émiettaient entre 08 candidats. Certains des candidats n’avaient pas un passé politique et man- quaient curieusement de fief électoral. Dans le jeu électoral, les connexions internationales ne manquent pas. Mais pour la plu- part, rien n’a véritablement fonctionné. Les architectes des alter- nances, avec passage en force des partis de l’opposition ne sont pas allés jusqu’au bout. Mais tous les ingrédients d’un échec de l’opposition étaient réunis.
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