Morts en zone anglophone: l’Onu exige l’ouverture d’une enquête

Antonio Guterres s’est exprimé dans un communiqué publié ce mardi 03 octobre sur le site officiel de l’institution.

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), par le biais de son porte-parole, Stéphane Dujarric, a « invité les autorités camerounaises à mener une enquête sur les incidents » qui se sont produits le 1er octobre dernier dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. C’est la substance d’un communiqué publié à cet effet ce 3 octobre 2017, sur le site de l’institution.

Cette position fait suite à de nombreux rapports, notamment celui d’Amnesty international, qui affirme qu’au moins 17 personnes auraient trouvé la mort dans les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants pro-sécessionnistes du 01er octobre dernier. Le secrétaire général de l’Onu affirme qu’il « reste profondément préoccupé par la situation au Cameroun« . Par ailleurs, « il condamne fermement les actes de violence signalés dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du pays le 1er octobre, y compris des pertes en vies humaines« .

Faisant suite à sa déclaration du 28 septembre dernier, Antonio Guterres affirme qu’il « prend note de l’appel au dialogue lancé par les autorités et encourage les représentants de la communauté anglophone à saisir cette opportunité dans leur recherche de solutions aux griefs de la communauté, dans le cadre de la Constitution camerounaise« .

Une fois de plus, l’Onu s’est dit disposée à soutenir les efforts au dialogue, à travers le Bureau régional de l’Organisation des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca).