Que ceux qui veulent nous imposer la bagarre se préparent à la bagarre - Maurice Kamto

• Maurice Kamto est en visite à Douala

• Il a animé un meeting improvisé

• L'intégralité du discours de Maurice Kamto

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est actuellement en séjour dans la capitale économique du Cameroun dans le cadre d'une visite aux militants de son parti détenus à la prison de New-Bell. Accueilli par une foule des grands jours, le Prof Maurice Kamto a animé un meeting improvisé au cours duquel il s'est exprimé sur les propositions faites par la coalition de sept partis politique pour la réforme du code électoral.

En effet, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 ne décolère pas suite au rejet par le pouvoir RDPC des propositions faites par la coalition. Dans un discours prononcé sur un ton martial, il met en garde le régime au pouvoir pour son refus à toute forme de négociation.

« A plusieurs reprises je vous ai dit que la voix que nous avons choisi est et reste la meilleure. Changement dans la paix et par les urnes. Il y a certains desseins qui vous font croire qu'ils ont un autre chemin. Mais s'ils ont un autre chemin, qu'ils vous l'indiquent. Moi je vous indique le chemin que je connais et qui nous amènera jusqu'à a gare. Moi je n'ai pas d'armée, je n'ai pas de milices, je n'ai pas d'armes... Nous ne cherchons pas la bagarre, mais nous ne fuirons pas la bagarre. Que ceux qui veulent nous imposer la bagarre se prépare à la bagarre », a-t-il déclaré.

S'agissant des anciens leaders du MRC qui ont quitté le parti, le Prof Maurice Kamto rassure la foule et lui promet la victoire finale avec ceux qui sont restés à ses côtés.

« On ne change pas un pays qui vit depuis 40 ans voire depuis 60 ans sous le même régime en un claquement de doigts. C'est un travail persévérant. C'est la résilience... Certains peuvent être fatigués en chemin. Mais j'ai toujours dit, je n'en veux pas à ceux qui sont fatigués et qui descendent du train. On arrivera à la gare avec ceux qui sont à bord du train », soutient le Prof Maurice Kamto.