Douala : l’enseignant accusé de demander du sexe à son étudiante pour la faire passer prend la parole

Dr Nkouandou Marcel Droit de réponse

Fri, 18 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

L’enseignant de l’université, accusé de demander à son étudiante de coucher avec lui, a fait publier un droit de réponse. Il donne sa version des faits par rapport à la publication de N’zui Manto.

Bonjour M. N’zui Manto. Je suis Dr Nkouandou Marcel, chargé de cours au Département de sociologie de l’université de Douala. Je suis l’enseignant indexé dans cette publication : « À l’université de Douala, l’enseignant Nkouandou harcèle sexuellement une étudiante et promet qu’elle n’ira pas en master l’année prochaine si elle ne lui donne pas les fesses ». Je vous prie de publier cette mise au point.

Objet : Démenti formel des allégations de harcèlement sexuel. Je, soussigné Dr Nkouandou Marcel, Chargé de cours au Département de sociologie de l'Université de Douala, tiens par la présente à apporter une mise au point ferme et un démenti catégorique aux allégations infondées de harcèlement sexuel portées contre ma personne par une « étudiante ».

Je conteste avec la plus grande énergie ces accusations qui sont dénuées de tout fondement factuel et de toute preuve concrète. Les captures d’écrans qui accompagnent le message sont un montage. Elles portent gravement atteinte à mon honneur, ma réputation professionnelle et ma dignité d'enseignant-chercheur, ayant toujours œuvré avec éthique et déontologie au sein de l'université de Douala.

Ma carrière universitaire a toujours été guidée par un respect scrupuleux des règles académiques et des principes éthiques qui régissent la relation entre enseignant et étudiant. J’ai été formé à l’université de Douala et c’est cette université qui m’a ensuite recruté. J'ai constamment veillé à maintenir un cadre pédagogique rigoureux et respectueux, favorisant l'apprentissage et le développement intellectuel de mes étudiants, sans jamais déroger à ces principes fondamentaux.

Quelques faits qui prouvent qu’il s’agit d’un grossier mensonge : 1. Je ne dispense aucun enseignement cette année en troisième année (département de sociologie). Je n’ai donc pas été en contact avec les étudiants de troisième année cette année. Cela peut être vérifié. Dans ce cas, comment serais-je à même d’empêcher une étudiante d’obtenir sa licence alors que je ne suis même pas son enseignant ?

2. L’« étudiante » affirme que depuis plusieurs années, elle subit un harcèlement de ma part. Comment a-t-elle fait pour partir de la première année jusqu’en troisième année si j’ai cette capacité d’empêcher à une étudiante de passer d’une année à une autre, comme cela est présenté dans les captures d’écran ?

3. Je ne suis pas impliqué dans les procédures qui conduisent à l’établissement d’un relevé de notes (décanat) et a sa délivrance (département).

4. Pour tous ceux qui connaissent, même minimalement, le fonctionnement du département de sociologie de l’université de Douala et de la faculté, ils savent qu’aucun étudiant ne peut rater une année à cause d’un seul enseignant ; et une fois de plus, je ne dispense pas de cours en troisième année.

5. Aucun n’enseignant du département n’a non plus la possibilité d’influencer les autres enseignants pour qu’ils attribuent une mauvaise note à une étudiante, sauf à penser que les enseignants sont un « syndicat du crime ».

6. Le contenu des messages (un enseignant qui harcèle une étudiante et qui écrit qu’il sera protégé par l’université et ses collègues) est une illustration de la qualité de la pensée de celle ou celui qui est l’auteur de ce mensonge : il lui manque tout simplement de « bon sens ».

Je me tiens cependant à l'entière disposition des autorités universitaires compétentes et de toute instance d'enquête impartiale pour apporter tous les éclaircissements nécessaires et collaborer pleinement à l'établissement de la vérité. Je suis confiant que la lumière sera faite sur cette affaire et que mon innocence sera pleinement reconnue. Je me réserve le droit d'engager toutes les poursuites judiciaires appropriées contre l'auteure de ces fausses accusations.

Source: www.camerounweb.com