L’actrice Emy Dany Bassong a répondu au post de la blogueuse la coach blonde. Cette dernière la soupçonne d’avoir des accointances avec Blaise Option, l’époux de Mélissa Elate qui se trouve être l’amie d’Emy Dany Bassong. Une chose qui peut être déplorée en effet. Nouvelle publication de la blogueuse qui dévoile de passage ce que Dany a répondu à son accusation.
Excuse-moi Emy Dany Bassong. Permets-moi, avant toute chose, de t’adresser mes excuses les plus sincères. Ce n’est qu’à présent que je découvre ton commentaire. Et puisque le destin m’y ramène, j’en profite pour t’ouvrir une petite fenêtre sur mes habitudes.
Lorsque je publie, je le fais avec élan, puis je m’éloigne. Je ne me précipite jamais pour lire les réactions ; je les découvre plus tard, parfois même distraitement. Et je réponds rarement.
C’est dire si le fait que je m’attarde aujourd’hui sur ton message doit être perçu comme une forme d’égard, presque une révérence. Je dois toutefois avouer que je ne l’ai pas lu jusqu’au bout. Quelques fragments m’ont suffi pour en percevoir le ton, dans ce foisonnement de mots où l’intention s’est, me semble-t-il, un peu perdue
Revenons à l’essentiel de ton propos. Tu déclares que Blaise fait partie de ta famille, et toi de la sienne. Fort bien. Mais permets-moi d’insister : cette amitié, si sincère qu’elle se prétende, n’en demeure pas moins entachée d’ambiguïté.
Le vacarme médiatique autour de l’anniversaire de ton fils, orchestré par Blaise, avait de quoi surprendre. Deux publications, des clichés soigneusement choisis, presque un plaidoyer visuel. Et pourtant… pour sa propre fille, née le 28 janvier, il s’est contenté d’un modeste gâteau Barbie, sans séance photo, sans éclat particulier.
Si je comprends bien, tu es plus précieuse à ses yeux que sa fille ? De ton côté, pas un mot public, pas un souhait affiché, rien qu’un commentaire banal glissé sous un post. Alors je repose la question : quelle amie es-tu vraiment ? C’est ce genre de d’amie que tu es ? Polarisant toute l’attention sur elle ?
Tu sembles trouver normal qu’un père taise l’existence de sa propre fille sur les réseaux, tout en célébrant le fils d’une autre ? Ou est-ce ton aversion pour Mélissa qui t’éloigne instinctivement de sa progéniture pour ne pas conseiller à ton frère de célébrer sa fille.
"Je n’ai pas demandé à quelqu’un de quitter sa famille". Quelle dégringolade sémantique… quand tu parles de Mélissa aujourd’hui, elle est quittée de la femme de valeur, femme de fer, dame de cœur, pour devenir quelqu’un.
Tu as aussi brandi ta foi, ah, cette fameuse carte maîtresse qu’on sort quand tout vacille. Et là, j’avoue, j’ai ri. Ça m’a rappelé Voltaire. Oui, lui : poète, penseur, amoureux déclaré de Dieu… mais aussi grand amateur d’occultisme.
Un homme si profondément "spirituel" que, sur son lit de mort, quand on lui demande de renier Satan, il lâche : « Ce n’est pas le moment de se faire des ennemis ». Comme quoi, même les plus éclairés savent garder leurs alliances stratégiques jusqu’au bout. Je dis ça… avec toute la foi du monde, bien sûr.
Quant à ton talent, il mérite d’être apprécié avec mesure. Tu n’es pas dénuée de présence, mais tu partages avec d’autres cette tendance à la récitation plus qu’à l’incarnation. Ta colère, par ailleurs, transparaît sous les mots, et cela nuit parfois à la justesse de ton jeu. Et dans un pays où les scénarios sont souvent bâclés et les cinéastes médiocres, il devient difficile de juger avec équité ce que l’on appelle ici le talent.
Cela dit, je ne vous blâme pas. Notre pays n’a pas encore vu naître une école d’art dramatique digne de ce nom. Vous êtes des actrices former dans le tas, des actrices de bonne volonté sans doute, mais des amatrices. C’est dur mais je suis véridique, et c’est ça qui vous énerve.