• Blanche Bailly a été arrêtée
• Elle a filmé et diffusé la scène
• Il y avait une violence policière
Bailly Larinette Tata alias Blanche Bailly a été arrêtée mardi le 04 octobre 2022 à son domicile. La chanteuse et compositrice d'afro-pop a été brutalisée devant son enfant qui criait à tue-tête. La scène d’une violence choquante a été filmée et retransmise en directe sur la page Facebook de la star camerounaise.
Quelques heures après son arrestation, Blanche Bailly a été libérée. Le problème serait parti d'un réfrigérateur selon Klein Reporters : « Blanche Bailly aurait acheté le réfrigérateur à quelqu'un qui n'en est pas le propriétaire à un prix très bas à Buea ».
« Le propriétaire du réfrigérateur, une célébrité également au Cameroun, a signalé la disparition du réfrigérateur ainsi que d'autres biens à la police et la personne qui a vendu le réfrigérateur a été arrêtée après enquête par la police nationale camerounaise », apprend-on.
Blanche Bailly a communiqué après sa libération : « J'ai toujours entendu parler de brutalités policières. Malheureusement aujourd'hui, j'en suis témoin. Merci à tous pour l'inquiétude, les appels, les SMS et pour le partage de ma vidéo afin de sensibiliser le monde ».
La célébrité ajoute que « je prie d’avoir la force d'expliquer la vraie histoire et comment mon fils et moi avons été traités aujourd'hui. Je ne resterai pas silencieuse. Je ne souhaiterais pas ce qui m'est arrivé aujourd'hui à mon pire ennemi. Merci ».
Aux yeux de la comédienne qui se fait appeler Poumpoum sur Facebook, Muriel Blanche est fautive : « Je suis désolée ma belle, je suis contre la violence sur la femme mais toi-même tu n'as pas été claire. Quand on n’a rien à se reprocher on coopère, et de plus tu pouvais bien protéger ton enfant en le mettant dans la chambre ».
Pour la compatriote de Blanche Bailly, « on n'utilise pas son enfant pour des choses pareilles. Et dans la vidéo, le monsieur a été très poli. Respecter souvent le travail des autres peu importe le statut qu'on peut avoir. La police ne débarque jamais chez quelqu'un sans avoir perçu une autorisation d'arrêt et tu sais certainement pourquoi tu ne voulais pas coopérer ».
Autrement dit, « Facebook a sa justice mais la loi a ses réalités. Vous minimisez trop les hommes en tenue, c'est grâce à eux si on dort en paix, tu sais le nombre de veuves qui existent parce que son homme est mort pour la nation ? Tu sais le nombre de femmes enceintes qui accouchent sans avoir leurs hommes auprès d'elle parce qu’ils sont dans des guerres ? Apprenons à se respecter et dire les choses telles qu'elles sont. Je suis contre la violence mais tacher de bien parler aux forces de l’ordre ».