• La présidence de la République a recruté des filles de joie
• Deux d’entre elles sont chassées
• Une ex de Mvondo Ayolo brise le silence
Le scandale des filles aux mœurs légères recrutées aux frais du contribuable par la présidence de la République pour une « mission spéciale » durant la Coupe d’Afrique des nations connait un nouveau rebondissement. Malgré le départ anticipé de ces influenceuses d’un autre genre, une ancienne compagne du directeur du cabinet civil de la présidence de la République sort de l’ombre. L’écrivaine Calixthe Beyala reconnait avoir eu une relation avec Mvondo Ayolo mais ne souhaite pas être assimilée aux filles de joie que ce dernier a recrutées pour la CAN.
« Quelqu'un peut-il me dire pourquoi certaines personnes passent leurs journées à parler de moi ? Qu'ai-je à voir avec ce qui se passe au Cameroun ? Serait-ce parce que je serais sortie un bref instant de ma vie avec un homme? Que je me serais trompée de partenaire ? Depuis lors, c'est à dire plus de deux ans, cet homme n'a t il pas eu d'autres femmes dans sa vie ? Je tiens à vous signaler que j'ai grandi à New-bell mais pas dans un bordel. Que mes parents Bamileké et Beti étaient des gens de très bonne moralité », se justifie-t-elle.
Calixthe Beyala persiste et signe, les invitées de son ex et elles n’ont rien en commun. Elle précise ne pas faire partie des camerounais impliqués dans des scandales sexuels sur la toile.
« Que l'homme qui m'offrait le ciel n'est pas camerounais, mais bien européen. Que je ne dois ma réussite à aucun homme, qu'il soit blanc ou noir ! Je suis en France depuis 40 ans, mon nom n'est trempé dans aucun scandale sexuel ! Les polémiques font partie de la vie littéraire et intellectuelle, donc c'est mon métier. Passez votre chemin avec vos influenceuses et autres... avec qui je n'ai aucun souci. Aucune maille à découdre. Fichez moi la paix », lance-t-elle.
Chantal Biya en colère
Deux des trois filles de joie invitées par la présidence de la République pour une « mission spéciale » pendant la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations ont été chassées manu militari de leur hôtel mardi et larguées en France nuitamment, le même jour. Il s’agit de Zomo Bem Aline Marie Christine et Bilo’o Éfoua Elisabeth. Contrairement aux informations qui expliquent leur mésaventure par leur activité de prostitution, une source introduite au palais présidentiel évoque plutôt la colère de la première dame Chantal Biya.
En effet Zomo Bem Aline Marie Christine et Bilo’o Éfoua Elisabeth ne sont plus à présenter sur la blogosphère camerounaise. Trempées dans de nombreux scandales sexuels, ces dames aux mœurs légères ont toujours revendiqué publiquement leur pratique de la prostitution. Les nudes de Zomo Bem Aline sont abondantes sur la toile. C’est donc en connaissance de cause que le directeur du cabinet civil de la présidence de la République les a invitées (tous frais payés) au Cameroun.
Ce qui a provoqué la colère de la première dame, c’est le lien hasardeux que ces dames ont tenté d’établir entre elles et l’épouse du président de la République. Chantal Biya n’a pas aimé le fait que ces femmes déclarent être son amie dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. C’est ainsi qu’elle a donné les instructions pour que leur séjour soit écourté au Cameroun.
« Le rouleau compresseur contre Zomo Bem Aline Marie Christine et Bilo’o Éfoua Elisabeth s’est véritablement activé lorsque dans une vidéo tournée au Mont Febe lundi, elles ont cité la première dame, Chantal Biya et la femme du patron de la SNH, Nathalie Moudiki qu’elles ont présentées comme leurs amies », rapporte le journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt. Le départ anticipé de ces prostituées a coupé l’appétit aux ministres de Biya à qui elles avaient promis de torrides séances de jambe en l’air en mondovision.