Paul Biya, ne cedez pas au chantage des anglophones- Blaise GWET

Jean Blaise Gwet, Mpcc Ouvrir un dialogue c'est plonger le Cameroun dans le chaos- Jean Blaise GWET

Tue, 17 Oct 2017 Source: www.camerounweb.com

Le candidat du MPCC à la présidentielle de 2018, Jean Blaise GWET, fait une tout autre lecture de l’appel lancé par plusieurs leaders politique pour l’ouverture d’un dialogue sur la crise abglophone.

Pour lui, « ouvrir un dialogue sur la crise Anglophone, revient à ouvrir une porte de Pandore qui accouchera d’une souris et plongera le Cameroun dans une impasse et le chaos s’en suivra »

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Ma Réaction à l’Ouverture du Dialogue sur la Crise Dite Anglophone

Excellence, Monsieur le Président de la République, ouvrir un dialogue sur la crise Anglophone, revient à ouvrir une porte de Pandore qui accouchera d’une souris et plongera le Cameroun dans une impasse et le chaos s’en suivra. De ma lecture, c’est une stratégie des ennemis de la république qui n’aura pour objectif final, que de déboucher sur d’autres exigences parmi lesquelles, forcement la demande d’une mise en place d’un gouvernement de transition ? Piège à éviter, absolument.

Vous êtes à la tête d’une nation souveraine, libre, démocratique, et indépendante. En prêtant serment Monsieur le Président de la République, vous vous êtes engagé à protéger chaque citoyen camerounais, quel que soit son origine, d’où qu’il vienne, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, du Nord-Est au Sud-Ouest. Vous avez hérité d’une nation forte dont les clés vous ont été confié, vous avez le devoir en retour Monsieur le Président de la République, de nous laisser une Nation forte, Prospère et Debout.

Moi, Président de la république demain, je ne céderai à aucune influence extérieure encore moins intérieure. Seul le peuple devra librement choisir ce qui est bien pour lui, et ce qui est mal pour lui. Nous allons vers des élections capitales qui changeront forcement le cours de l’histoire de notre Nation pour un nouveau destin. Tous les citoyens camerounais qui veulent rester avec nous, devrons accepter le pardon, la tolérance et apprendre à cultiver le vivre-ensemble. Tous ceux de nos compatriotes qui ne souhaitent plus vivre avec nous, seront libres de partir et de choisir une autre Nationalité. La République est non-négociable et ne doit faire l’objet d’aucun chantage, encore moins d’un marchandage.

De mon point de vue, Monsieur le Président de la République la crise anglophone ne trouvera pas un début d’issue avant la fin des prochaines échéances électorales. Car, le mal de notre peuple est un phénomène global de tous nos compatriotes. Les Camerounais ont faim, ils veulent travailler, ils veulent se loger, ils veulent se soigner, ils veulent envoyer leurs enfants à l’école, ils veulent se déplacer librement, ils veulent avoir des infrastructures modernes (Les Routes, l’eau, l’énergie, les transports) dans leurs villages, dans leurs villes, dans leurs régions etc…

Moi Président de la République demain, face à une situation pareille :

1- Je prolonge officiellement l’Etat d’Urgence dans les deux zones d’au moins 3 mois, pour rassurer, sécuriser et protéger nos frères anglophones des deux régions contre tout désordre.

2- L’armée étant un corps pluridisciplinaire, envoyer des spécialistes militaires formés au dialogue, à l’éducation, à l’encadrement et aux conseiller des populations villageoises dans les deux zones en crise.

3- Si nous n’avions pas d’élection l’année prochaine, j’organiserai le Référendum pour interroger tous les camerounais sur le sujet.

4- Dans le contexte présent, Monsieur le Président de la République, concentrez-vous, à la préparation et à l’organisation des prochaines échéances électorales qui doivent être libre et transparente, qui seuls légitimeront tous ceux qui veulent gérer la Nation Camerounaise demain. Si possible pourquoi ne pas revoir le code électoral ?

5- Rendre la décentralisation effective

6- Faire Ecouter individuellement les populations, par les militaires et représentants locaux. Laisser la porte ouverte au dialogue qui viendra tout seul le moment opportun.

7- Pardonner et libérer tous nos frères et sœurs anglophones arrêté dans le cadre de cette crise

8- Parallèlement, s’il est avéré par vos services des renseignements que certains des pays amis sont tapis dans l’ombre et soutiennent dans le noir, les sécessionnistes, pourquoi pas ne pas ouvrir la porte à des coopérations plus poussées avec Israël, la Russie, la Chine ?

Moi, Jean Blaise GWET, Candidat à la prochaine élection Présidentielle de 2018, Président National du Mouvement Patriotique pour le Changement du Cameroun, nous présenterons des candidats à toutes les élections (Municipales, Législatives, Sénatoriales et Présidentielle) ceci, dans les dix régions du Cameroun, y compris celles dans les zones de crises. Aussi longtemps que persistera la crise, de mon point de vue, Monsieur le Président de la République, l’état d’urgence devra se prolonger dans les deux régions pour sécuriser la zone et assurer la paix et le calme des électeurs qui voudrons bien aller exprimer leurs voies en 2018.

Par ailleurs, s’il est vérifié que certaines des personnes qui préparent des agressions contre la souveraineté de notre Nation, sont abritées sur le sol de nos partenaires avec qui nous avons des collaborations franches, à votre place, Monsieur le Président de la République, je n’hésiterai pas à convoquer les Ambassadeurs des pays concernés et au besoin, demander l’extradition de ces Camerounais, afin qu’ils soient jugés au Cameroun, selon nos us et coutumes. Il est temps que l’Afrique se mette debout.

Pour finir, sans toutefois renier les relations de partenariats que nous entretenons avec nos partenaires historiques d’hier et d’aujourd’hui, pourquoi ne pas ouvrir des portes à d’autres coopérations plus renforcé avec des pays comme Israël, la Russie, la Chine ?

La Patrie, nous autres l’aimons, sommes prêt à la protéger et mourir pour elle.

Jean Blaise GWET

Auteur: www.camerounweb.com
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