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CAN 2019: entre scepticisme et réalisme

CAN2019  Scepticisme Réalisme Dans les différents cités, le retard est perceptible et visible

Sam., 24 Févr. 2018 Source: pdefoot.com

Au moment où une mission CAF est annoncée au Cameroun pour le mois de mars ou avril, ce n’est pas la grande sérénité dans les états major des différents chantiers de la CAN. Le président du comité local d’organisation, le Ministre en charge des sports Ismael Bidoung Mpkatt tente de rassurer, mais face aux faits, le public est partagé entre scepticisme et réalisme

Dans les différents cités, le retard est perceptible et visible. A dire vrai, il faut un miracle pour que le Cameroun respecte ses engagements d’ici décembre 2018. «Tous les chantiers accusent un grand retard, le ministre, paniqué, a demandé aux chefs chantiers de travailler jour et nuit. Les deux hôtels quatre étoiles de Garoua sont encore au stade des fondations; terrains d'entrainement au stade embryonnaire, à Bafoussam, la voirie urbaine est dans un piteux état, les hôpitaux n'ont pas de scanner, le plateau technique nul, en plus, pas d'hôtel digne de ce nom.

La ville de Douala, la capitale économique du Cameroun a un problème de stade d'entraînement : les stades de Bepanda, Mbappe Leppe et Bonamousadi, les travaux tardent à démarrer. Nous avons appris que Louis Paul Motaze, le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire négocie encore avec une Banque pour les 65 milliards destinés à la réfection du stade de la réunification.

En réalité, « seuls Yaoundé (si Olembé est livré à temps) et Limbé pourront être prêts avant mars 2019 » affirme ce retraité du ministère des sports que nous avons eu au téléphone. L’homme a occupé d’importants postes stratégiques au MINSEP, et semble inquiet sur la tenue de la CAN au Cameroun. Mais ajoute t il, le pays regorge du talent et d’une bonne main d’œuvre pour.

Cependant, il faut reconnaître que nous avons accusé un sacré retard du moment où en 2014, le Cameroun a hérité de l’organisation de cette compétition, les gens ont « dormi » sur leurs lauriers. En plus, sur le passage de 16 à 24 pays, l’ancien fonctionnaire indique sans embage que le Cameroun aurait pu trainer la Caf au Tas « Il fallait traîner la caf au tas. Quand on nous attribuait la CAN, c'était avec 16 équipes et non 24 »

Pour tout dire, tout ceci ne rassure pas à quelques semaines de l’arrivée de la prochaine mission CAF au Cameroun, la deuxième du genre. D’ailleurs, sur les antennes de RFI ce vendredi matin, le correspondant permanent en sport à Yaoundé Joël Wadem a été clair, « les chantiers de la CAN accusent un retard criard » difficile de le dire autrement.

Source: pdefoot.com
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